Alors que débute l’année scolaire, le réseau Môm’artre dresse le bilan de son action en 2024/2025 et fixe ses priorités pour les mois à venir. Depuis plus de vingt ans, l’association agit dans les quartiers populaires pour offrir aux enfants un accès à l’art, un accompagnement éducatif et un cadre bienveillant.
Selon les chiffres de l’Insee, 71 % des enfants issus de familles à bas revenus n’ont accès à aucune activité sportive ou culturelle, contre 38 % chez les plus favorisés. Pour réduire cette fracture, Môm’artre propose un accueil périscolaire et des stages de vacances mêlant aide aux devoirs, ateliers artistiques animés par des professionnels, sorties culturelles et implication des familles.
Un impact mesurable dans les quartiers
En 2024/2025, l’association a accompagné 12 795 enfants âgés de 0 à 18 ans, dont 1 084 au sein de ses antennes et 11 711 via des interventions hors les murs (écoles, crèches, centres sociaux, espaces publics).
Au total, plus de 400 projets artistiques ont été menés, animés par 323 artistes, auxquels s’ajoutent 133 sorties culturelles et 187 sessions de formation ayant bénéficié à plus de 2 000 professionnels.
Au-delà des chiffres, les retombées sont concrètes : 71 % des enfants se disent plus épanouis, 65 % ont gagné en autonomie et 70 % ont élargi leur cercle social. Côté parents, 81 % estiment que Môm’artre facilite la gestion du quotidien, et 94 % jugent les services proposés « très positifs, voire indispensables » pour leur quartier.
Nouvelles priorités pour 2025/2026
Pour cette rentrée, l’association entend consolider son ancrage territorial et élargir son action :
- Renforcer sa présence dans de nouveaux territoires après les Hauts-de-France.
- Adopter une nouvelle charte pédagogique et artistique, centrée sur la confiance en soi, la coopération et l’esprit critique.
- Impliquer davantage les familles dans la gouvernance associative et l’organisation d’événements.
- Porter un plaidoyer national en faveur de l’accès universel à l’éducation artistique et citoyenne.
L’art comme moteur d’égalité des chances
« Nous avons la conviction que l’éducation artistique est un moteur d’égalité des chances. Notre défi aujourd’hui est double : continuer à offrir des espaces de création à des milliers d’enfants, et convaincre les décideurs que l’art doit être un droit pour tous, dès le plus jeune âge », affirme Mona Hitti, directrice générale du réseau.
Malgré un contexte financier contraint pour les associations, Môm’artre entend poursuivre son objectif : permettre à toujours plus d’enfants de grandir, créer et s’épanouir grâce à l’art.
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