Le concert de l’Orchestre Philharmonique d’Israël donné le jeudi 6 novembre à la Philharmonie de Paris a été marqué par de graves perturbations. Plusieurs individus ont troublé la représentation, entraînant l’intervention des forces de l’ordre et l’interpellation de plusieurs personnes. Des procédures judiciaires sont en cours, selon le communiqué du ministère de la Culture.
Rachida Dati, ministre de la Culture, et Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, ont condamné fermement ces incidents. Les deux ministres rappellent que « rien ne peut justifier un appel au boycott d’un moment de culture et de partage. Rien ne peut justifier de perturber un concert, de menacer la sécurité du public, des personnels et des artistes », selon la déclaration conjointe des ministres.
Rachida Dati a souligné que « la liberté de création, de programmation et de diffusion sont des droits garantis par la loi et des valeurs fondamentales de notre République ». Elle a également rappelé que la Philharmonie a déposé plainte et que « le respect de la liberté de programmation et de création doit primer », selon la ministre de la Culture.
De son côté, Aurore Bergé a déclaré : « La France est fière d’accueillir les orchestres du monde entier. Ce que l’Orchestre Philharmonique d’Israël a subi est indigne de notre pays. L’antisémitisme, sous toutes ses formes, n’aura jamais sa place en France. Des sanctions exemplaires doivent être prises », selon la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Ces événements, qualifiés de graves atteintes à la liberté artistique, renforcent la détermination du gouvernement à défendre la création culturelle et à lutter contre toute forme de haine ou de discrimination.
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