Les syndicats se réuniront le 1er septembre afin de décider de leur riposte à la proposition gouvernementale. Olivier Guivarc’h, secrétaire national de la CFDT, juge qu’il n’est pas justifié de relancer des discussions seulement quelques mois après un accord déjà entré en vigueur.
La mesure envisagée consisterait à transformer deux jours fériés, dont le lundi de Pâques et le 8 mai, en journées travaillées non rémunérées, sur le modèle de la journée de solidarité. Les employeurs du privé verseraient alors une contribution destinée à l’État.
Présentée comme un moyen de stimuler la production et de renforcer la compétitivité, cette réforme viserait à générer plus de 4 milliards d’euros de recettes annuelles dès 2026. Le gouvernement invite les partenaires sociaux à se prononcer avant la fin de l’été sur l’ouverture de négociations.
Mais pour les organisations syndicales, il s’agit d’un recul des acquis sociaux et d’une remise en cause de décennies de luttes, à un moment où la France cherche déjà à réaliser des économies sur l’assurance chômage.
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