Compartimenter les couleurs politiques trahit la volonté de cloisonner et bâillonner toute forme de pensée n'étant pas conforme à la vulgate propagée par l'élite aux manettes des institutions, dont le Conseil d’État. Cette juridiction suprême de l'ordre administratif semble gangrénée par le "cloisonnisme" et prétend ficher - politiquement - certains journalistes…
Quelle est dont cette façon de caractériser arbitrairement l'orientation politique présumée d'un journaliste professionnel ? Peut-on décemment imaginer qu’un journaliste soit à ce point "politisé" qu'il serait suspect de ne point rendre compte " objectivement" d’une actualité, quand le monde entier pourrait le démentir… Aujourd'hui il ne peut exister de censure, exception faite des censures volontaires, hors un univers totalitaire, à l'instar de la Chine communiste, la Corée du Nord, l'Iran, la Fédération de Russie entre autres États policiers. Alors l’attitude très "vichyste" du Conseil d’État français, qui prétend se mêler de la liberté d'expression et de la liberté de la presse, partant de la liberté de penser, tout simplement, traduit une tendance à l'excès de pouvoir, car enfin, prétendre ficher a priori les journalistes en fonction de leur "orthodoxie" politique, à savoir qu'il n'est de "bon" journaliste que de gauche, démontre une fâcheuse tendance à fouler aux pieds les valeurs de notre chère démocratie, sans parler de la République. L’ARCOM, ou "Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique", un machin qui se présente comme "autorité publique indépendante française" et qui résulte de la fusion, le 1ᵉʳ janvier 2022, de ces deux autres sinécures "indépendantes" qu'étaient le "Conseil supérieur de l'audiovisuel" et la "Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet", l'ARCOM donc, qui serait un genre de divinité administrative, le "régulateur officiel" de l’espace audiovisuel français, confronté à la plainte des délateurs de l'ONG dévoyée Reporters sans frontières, qui ont sollicité le Conseil d'État pour dézinguer CNews, ne s'est pas immédiatement rendue complice de la machination. Et pour cause ! Ce serait suicidaire....
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