Chaque année, les enquêtes sur le budget de Noël dressent le même constat : dépenses contraintes, arbitrages serrés et recours accru aux facilités de paiement. Mais derrière ces tendances désormais bien installées se cache une réalité plus intime : comment les Français parviennent-ils réellement à financer les fêtes tout en conservant l’image d’un Noël généreux ?
Une enquête exclusive réalisée par FLASHS pour Ymanci, auprès de 2 000 personnes célébrant Noël, révèle les mécanismes souvent invisibles qui permettent aux ménages de “tenir” les fêtes : endettement minimisé, pression sociale et méconnaissance des outils de crédit.
Pour beaucoup, le compte courant ne permet pas de couvrir l’ensemble des dépenses de décembre.
41 % des Français prévoient d’utiliser au moins une solution complémentaire pour financer leurs cadeaux et achats festifs.
Parmi eux :
Et ils sont nombreux à franchir le seuil de l’endettement :
Conséquence : 56 % des Français rembourseront encore leurs cadeaux en mars ou avril 2026.
L’étude montre une confusion massive entre ce qui relève du crédit et ce qui n’en relève pas.
68 % des Français se trompent au moins une fois lorsqu’ils doivent identifier un produit de crédit.
Cette méconnaissance banalise le recours à des formes d’endettement parfois coûteuses.
Au-delà des facettes financières, les motivations relèvent aussi de normes sociales fortes.
Parmi ceux qui recourront à une solution alternative pour financer Noël :
Plus largement dans la population :
Les cadeaux deviennent ainsi un terrain de comparaison, où s’expriment attentes familiales et pression sociale.
Face à cette pression, certains Français aimeraient mieux cadrer les fêtes :
Une fois les fêtes passées, la réalité budgétaire rattrape nombre de ménages.
Si les Français devaient recevoir de l’argent à Noël :
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