À l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, ce 21 septembre, la Fondation Recherche Alzheimer dévoile les résultats d’une enquête nationale menée avec Ipsos BVA. Selon cette étude, 1,4 million de Français seraient atteints de maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer, la plus répandue. Cela représente 2,2 % de la population.
Le diagnostic reste pourtant un parcours complexe : seules 34 % des personnes concernées ont reçu un diagnostic formel. « Le nombre de personnes concernées par les maladies neurodégénératives montre non seulement l’ampleur du défi à relever, mais aussi la nécessité de mieux comprendre ces pathologies, de favoriser un diagnostic plus précoce et d’intensifier les efforts de recherche », souligne Jean-Luc Angelis, directeur de la Fondation Recherche Alzheimer.
L’étude dresse un profil des malades : l’âge moyen du diagnostic est de 72 ans, les femmes représentent près des deux tiers des patients, et 59 % vivent en couple, illustrant le rôle central des conjoints dans la prise en charge. Sur le plan médical, le neurologue est à l’origine du diagnostic dans 51 % des cas, suivi du généraliste (26 %) et du gériatre (15 %). Les examens les plus utilisés sont l’IRM (45 %), la scintigraphie cérébrale, la ponction lombaire ou encore le TEP scan. Par ailleurs, près de 7 patients sur 10 ont eu recours à une consultation mémoire.
Côté accompagnement, la confiance reste forte : 83 % des proches se disent satisfaits de l’équipe médicale. Mais beaucoup ignorent encore les techniques utilisées pour poser le diagnostic, preuve d’un besoin d’information et de pédagogie renforcé.
Dans ce contexte, la Fondation lance sa campagne Septembre Mauve, avec plusieurs opérations de soutien à la recherche. Parmi elles, « Une orchidée pour la mémoire » : pour chaque orchidée achetée dans un centre E. Leclerc du 9 au 27 septembre, 4 € seront reversés à la recherche. La Fnac et Darty proposeront également à leurs clients de contribuer en ligne et en magasin.
« La recherche progresse. De nouveaux traitements qui ralentissent l’évolution de la maladie ont été approuvés. Mais ils restent limités aux malades à des stades très précoces. Si nous voulons offrir des solutions à tous les patients, il faut aller plus loin, plus vite. Et cela ne sera possible qu’avec un large soutien collectif », déclare Dr Rémy Genthon, directeur scientifique de la Fondation.
Depuis sa création en 2004, la Fondation Recherche Alzheimer a soutenu plus de 175 chercheurs en France et en Europe pour un financement global de 24 millions d’euros. Reconnue d’utilité publique, elle est aujourd’hui le premier financeur privé de la recherche sur Alzheimer en France.
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