La France a réagi vivement à la décision des autorités chinoises d’instaurer des droits de douane compensateurs provisoires sur certaines importations de produits laitiers européens. La mesure concerne notamment le lait, la crème et les fromages, et est entrée en vigueur à compter du 23 décembre.
Selon le communiqué, la France “déplore cette annonce” et considère ces droits de douane comme “unilatéraux et dépourvus de fondement juridique”, les jugeant inacceptables. Paris estime que cette décision s’appuie sur une enquête antisubventions dont “le bien-fondé est contesté avec la plus grande fermeté”.
Face à cette situation, une initiative diplomatique a été engagée au niveau européen. Selon la déclaration officielle, “une demande de réunion d’urgence a été adressée à Maroš Šef?ovi?”, commissaire européen chargé du commerce, afin que l’Union européenne engage rapidement les procédures nécessaires pour contester la décision chinoise.
La position française a également été rappelée lors d’échanges récents à Pékin. Selon le communiqué, cette opposition a été “clairement exprimée auprès des autorités chinoises” à l’occasion de la visite d’État du Président de la République, illustrant la volonté de porter ce dossier au plus haut niveau politique.
La France affirme enfin sa détermination à protéger les acteurs économiques concernés. Selon la même source, elle se dit “pleinement déterminée à défendre les droits et les intérêts des entreprises visées”, en coordination étroite avec la Commission européenne et les partenaires de l’Union européenne, dans un contexte de tensions commerciales accrues entre l’Europe et la Chine.
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