Un joueur français vient de rafler 250 millions d’euros à l’EuroMillions, un gain record qui dépasse les précédents jackpots de 240 M€ (2023) et 230 M€ (2022). Mais au-delà du rêve individuel, cette somme vertigineuse mérite d’être comparée à des repères économiques concrets.
En une soirée, ce joueur anonyme rejoint la catégorie des grandes fortunes françaises. Avec 250 M€, il dépasse largement la valorisation de nombreuses PME et se rapproche de la fortune de certains grands patrons régionaux. À titre d’exemple, cela représente l’équivalent de la capitalisation d’une société locale de taille intermédiaire ou de la vente de plusieurs dizaines d’exploitations agricoles.
250 M€, c’est aussi l’équivalent du budget annuel d’une grande ville de province ou d’une intercommunalité moyenne. Autrement dit, la richesse concentrée dans un seul ticket de jeu dépasse ce que plusieurs milliers de contribuables réunissent via l’impôt local.
Si le gain reste impressionnant à l’échelle européenne, il demeure loin des records américains. Le Powerball a déjà dépassé les 2 milliards de dollars (environ 1,8 Md€). Mais la différence majeure réside dans la fiscalité : en France, les gains sont versés nets, tandis qu’aux États-Unis, près de 40 % peuvent être prélevés immédiatement par le fisc.
L’annonce de ce jackpot relance aussi le débat sur la redistribution de la richesse. Alors que la majorité des ménages subit l’inflation et la contraction du pouvoir d’achat, un individu se voit propulsé dans une dimension financière comparable à celle d’une multinationale régionale.
L’EuroMillions ne crée pas seulement des millionnaires : il révèle, par contraste, les écarts vertigineux entre la chance d’un instant et les réalités budgétaires de territoires entiers.
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