La 5? édition d’Elles bougent pour l’orientation, organisée du 1er au 5 décembre en France et à l’international, s’annonce comme la plus ambitieuse jamais menée. Sous le haut patronage du ministère de l’Éducation nationale, l’association réunit cette année près de 3 241 intervenantes et intervenants - ingénieures, techniciennes, étudiantes ou professionnelles de l’industrie pour aller à la rencontre de 35 591 collégiennes et lycéennes dans 666 établissements, un record depuis la création de l’événement.

Cette mobilisation sans précédent intervient dans un contexte marqué par le déploiement du plan gouvernemental “Filles et Maths”, qui vise à encourager les jeunes filles à s’engager dans les filières scientifiques, techniques et technologiques. Portée par 24 délégations régionales et deux antennes internationales, l’opération s’étendra également à 16 pays.

Une semaine d’échanges pour lutter contre les stéréotypes

Pendant une semaine, les établissements de métropole, d’outre-mer et de l’international accueilleront tables rondes, témoignages et rencontres personnalisées. Objectif : permettre aux élèves de découvrir la diversité des carrières scientifiques et industrielles, du bac pro au doctorat, et d’échanger avec des rôles modèles venus présenter leurs parcours.

Grâce à ces interventions, les participantes pourront explorer un large éventail de métiers — informatique, robotique, électronique, ingénierie mécanique, chimie ou encore recherche scientifique et mieux comprendre les formations accessibles après le collège ou le lycée. L’enjeu est clair : ouvrir le champ des possibles et briser les stéréotypes qui continuent de freiner l’orientation des filles dans ces domaines.

Une participation en forte hausse

Les chiffres de l’édition 2025 témoignent d’un engouement remarquable : +30 % d’établissements et de jeunes filles impliquées par rapport à 2024. Cette dynamique repose autant sur l’expertise de l’association, engagée depuis plus de vingt ans, que sur la mobilisation de ses 15 000 bénévoles et de 221 partenaires, incluant écoles d’ingénieurs, entreprises et fédérations professionnelles.

Cette croissance reflète également le regain d’implication des académies et acteurs institutionnels depuis la rentrée 2025/2026, dans la continuité de la politique publique visant à féminiser les filières scientifiques et industrielles.

Au-delà des chiffres, cette édition confirme une volonté partagée : ouvrir plus largement les portes des STEM aux jeunes filles. Grâce à l’engagement des partenaires et des rôles modèles qui se déplaceront sur le terrain, l’événement s’impose comme un levier majeur pour faire évoluer les représentations et encourager les choix d’orientation plus diversifiés et égalitaires.