Ce vendredi 14 février, un nouveau pas a été franchi dans la stratégie énergétique de la France. Agnès Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, ainsi que plusieurs représentants de la filière énergétique ont signé le contrat stratégique de filière (CSF) “Nouveaux systèmes énergétiques” pour la période 2024-2027. Ce dcument engage l’État, les industriels et les organisations syndicales sur des axes clés du développement des industries de la transition énergétique.
Une filière clé pour la réindustrialisation et l’autonomie énergétique
Avec un chiffre d’affaires dépassant 50 milliards d’euros et près de 250 000 emplois en France, la filière “Nouveaux systèmes énergétiques” rassemble les acteurs de la transition énergétique : énergies renouvelables, technologies de décarbonation, réseaux et stockage énergétiques. Son objectif est clair : maintenir, attirer et développer des industries compétitives dans des secteurs stratégiques comme l’hydrogène bas carbone, les batteries, le biogaz et les réseaux énergétiques.
Trois nouveaux axes prioritaires pour 2024-2027
Ce nouveau contrat s’articule autour de trois grands axes stratégiques :
- La chaleur renouvelable et de récupération durable : lancement de nouveaux groupes de travail sur les pompes à chaleur, la récupération de chaleur industrielle, la géothermie et le solaire thermique. La chaleur représentant plus de la moitié des usages énergétiques en France, son optimisation devient un levier clé.
- La flexibilité énergétique : essentielle pour adapter les réseaux aux fluctuations de la production et de la consommation.
- Les carburants alternatifs pour l’aéronautique : lancement d’un groupe de travail dédié au SAF (Sustainable Aviation Fuel), en vue d’un avenant au contrat en mi-2025.
Une mobilisation renforcée et des résultats concrets
Le CSF Nouveaux Systèmes Énergétiques poursuivra également son engagement dans :
- La décarbonation industrielle, via le programme Je-décarbone.
- L’attractivité des métiers de la transition énergétique, avec la labellisation des formations et compétences.
- Un réseau de 1 500 contributeurs répartis dans 23 groupes de travail, sous la direction d’industriels, avec un accent mis sur les équipementiers.
Un bilan positif pour le contrat 2021-2024
La précédente feuille de route (2021-2024) a déjà permis 75 % des objectifs fixés grâce à des mesures phares comme le plan France 2030, la loi Industrie verte et le crédit d’impôt pour l’industrie verte (C3IV). Parmi les avancées notables :
- La création de gigafactories de batteries.
- La décarbonation des 50 sites industriels les plus polluants, avec le développement de technologies de capture et valorisation du CO? (CCUS).
- L’accélération de la stratégie Hydrogène.
- Le soutien de la France à l’industrie européenne dans la transition énergétique face à la concurrence internationale.
Avec ce nouveau contrat stratégique, l’ambition est renforcée : faire de la transition énergétique un moteur de réindustrialisation et un levier d’indépendance énergétique pour la France.
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